Senin, 09 Oktober 2017

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Détails sur le Vers une définition de la philosophie :


Le Titre Du Livre : Vers une définition de la philosophie

Nom de fichier : vers-une-définition-de-la-philosophie.pdf

Format original : E-Book, Hardcover

Taille du fichier : 15.03 KB

Nombre de pages de l'édition imprimée : 288 pages

Editeur : Martin Heidegger

Vendu par : Le Seuil ()

Langue : Français

Genre : Sciences humaines



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4.6 étoiles sur 5 de 304 Commentaires client


Vers une définition de la philosophie par Martin Heidegger ont été vendues pour EUR 25,00 chaque exemplaire. Le livre publié par Le Seuil. Il contient 288 pages et classé dans le genre Sciences humaines. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4.6 des lecteurs 304. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.


Description du livre Vers une définition de la philosophie : La stratégie pseudomystique et pseudophilosophique de l'AntiChrist - 3 internautes sur 28 ont trouvé ce commentaire utile.La stratégie pseudomystique et pseudophilosophique de l'AntiChrist
Par Bel
Pourquoi vouloir laisser croire que Heidegger n'a pas été compris parce qu'il a été mal traduit ou maladroitement traduit, voire trahi? Celui qui lit sans préparation la présentation de la traduction de Zur Bestimmung der Philosophie par Sylvain Camilleri pourrait être tenté de le croire. Le propos est habile mais le lard réputé frais sent déjà  le rance. En 1919 Heidegger a déjà  publié l'essai sur Duns Scot en vue de son habilitation mais ce prétendu travail universitaire est déjà  vérolé. L'appât est assorti d'un piège qui n'a pas été soumis à  l'examinateur. La conclusion du livre est le manifeste "moderniste" le plus pernicieux qu'on ait jamais osé écrire, un manifeste virulent ajouté expressément pour la publication une fois l'habilitation obtenue. La ruse a bien fonctionné. Heidegger a feinté son examinateur afin d'obtenir frauduleusement son diplà´me et de faire passer sans encombre, dans le public, ses idées subversives en contrebande. La stratégie de la malhonnêteté est déjà  à  l'œuvre. Elle ne s'arrêtera jamais, mais au contraire, s'amplifiera jusqu'à  ce que le but visé soit atteint, à  savoir la "parousie" du nouveau dieu Heidegger. En 1916, après avoir lu Hegel, Nietzsche et les œuvres complètes de Schiller le jeune Heidegger a déjà  en tête le rêve schillérien du "Troisième Reich": le règne de la Beauté, converti par Schelling en Royaume du Troisième et dernier Dionysos. Il cherche à  venger l'humiliation subie au petit séminaire de Constance, humiliation perçue comme une offense indélébile, source d'un ressentiment qui ne cessera d'engendrer une ambition démesurée, il faut même dire paranoà¯aque, et une haine exponentielle qui ira sans cesse croissant. En 1919 après la cuisante défaite de l'Allemagne et les manifestations de Munich son parti est pris. Pour faire triompher son pangermanisme exacerbé il va lancer la guerre de Dionysos contre le crucifié. Schà¶nerer et Lueger s'étaient arrêtés en chemin. La guerre ne devait pas être menée sans préparation contre les Juifs considérés depuis Chamberlain comme le phylloxera de l'Allemagne, il fallait un but précis et une vision d'ensemble claire. La prolongation de la Phénoménologie de l'esprit en phénoménologie de l'Être rendue possible par une hégélianisation forcée d'Aristote, et l'apport mobilisateur de Nietzsche exposé dans la Généalogie de la morale, dans Ecce homo et dans "Zarathoustra", traçaient la voie de l'histoire à  venir. La "volonté de puissance" aryenne et l'idéal du "surhomme" montraient non seulement la voie de la divinisation germanique mais encore la méthode à  suivre pour parvenir à  l'apogée de cet Idéal: la "négation de la négation".Le modèle de comportement est déjà  choisi, c'est le modèle historique de Saint-Paul qui sera exposé dès le commentaire de la deuxième lettre aux Thessaloniciens en 1920 dont la « factualité » est ainsi tracée : "intuition authentique, proclamation et connexion d'accomplissement". C'est ce modèle qu'il commence à  mettre en place dans "zur Bestimmung" aussità´t après la défaite de 1919 en usant à  la fois de « prudence », car il ne doit pas se faire griller les ailes avant de s'envoler, et d'esprit critique qui ne tardera pas à  se retourner en esprit de critique pour faire passer en force son point de vue historique réel. Ce point de vue n'apparaitra qu'à  la fin du semestre d'hiver 1919 dans le premier cours sur les "problèmes fondamentaux de la phénoménologie": "Platons Eros" (GA, 58, p. 263). C'est ce projet de "Platons Eros" qu'il s'est empressé de travestir en antichristianisme forcené, un antichristianisme fanatique qu'il ne cessera de pratiquer tout au long de sa vie et de poursuivre post mortem après avoir fait publier la Gesamtausgabe à  cette fin.Deux amis fortement liés engendrent un nouvel ordre du monde, un nouveau monde qui est leur fils véritable, celui dont la durée de vie ne s'arrêtera jamais. La "psychose à  deux" est en gestation. Elle ne se concrétisera qu'après la rencontre avec "l'unique frère", Hitler, au début des années vingt, l'unique frère de l'Ordre mystico-politique nouvellement créé dont tous deux vont rêver, et non Fritz, contrairement à  ce que l'ambiguà¯té de la dédicace de Essais et conférences " pourrait laisser croire, - dédicace produite à  cette fin du reste afin de berner une fois de plus "les ânes qui préfèrent la balle à  l'or", expression empruntée à  Héraclite et qui lui est très chère. Dans cette stratégie de conquête du monde et d'accès absolu à  la divinité, qui commence directement par l'absolu, quelle est la place de Zur Bestimmung ? Eh bien Zur Bestimmung n'est pas une "définition" contrairement au titre qu’ont donné Sylvain Camilleri et Sophie-Jan Arrien mais une "détermination" au sens historique du terme. Heidegger commence à  incarner dans l'histoire par le biais de la critique l'Idéal de l'absolu qu'il veut réaliser. Il fait une critique des visions du monde considérées comme immobiles (sans avenir), une critique de la théorie des valeurs de Rickert, une critique, bien qu'encore voilée, de la phénoménologie de Husserl, et une affirmation de la "philosophie scientifique", la sienne, dont le prototype est, comme pour son ami Max Scheler dans son pamphlet sur "l'homme du ressentiment", François d'Assise. A savoir: "Une couche fondamentale dans le flux de la vie: corporéité avec la fonction de déclencher des connexions de modifications déterminées [...]. Tout vivre est "lesté" de cette couche fondamentale, cependant que l'action de s'en libérer et de la réformer peut prendre différentes formes. François d'Assise: toute expérience naturelle de la vie est refondue dans un nouveau sens et ne peut être comprise, chez l'homme religieux qu'à  partir de là " (Vers une définition de la philosophie, Seuil, p. 262). De quelle nature seront ces "connexions de modifications déterminées"? Silence total. Nous ne sommes pas encore autorisés à  le savoir. Nous le découvrirons au fur et à  mesure de la concrétisation de son projet dans l'histoire, ce qui est tout à  fait conforme à  l'idéal épistémologique de Heidegger: "l'essence de l'homme, c'est son existence". Nous pouvons remarquer d'ores et déjà  qu'il définit l'essence de dieu de la même façon, ce qui est "normal" dans son esprit formé à  l'école de Maître Eckhart, selon une interprétation totalement dénaturée du prédicateur mystique, puisque dieu n'est rien d'autre, pour lui, qu'un "étant", à  savoir LUI. C'est seulement en 1930, après le « saut » de la leçon inaugurale, que le projet commencera à  recevoir une présentation concrète sous deux formes compréhensibles par tous, bien qu'encore voilées (l'allégorie de la libération des prisonniers de la caverne, empruntée à  Platon , et l'image de la « patience » caractérisée par la préparation minutieuse du bà»cher avec du bois approprié et choisi). Les intentions sont voilées, certes, mais nous avons cette fois une indication d'épuration sociale pangermaniste claire et nette: il importe, dit-il, de ne pas faire capoter le projet dès le départ en voulant aller trop vite, c'est-à -dire en voulant « en avoir fini avant d'avoir commencé » (cf., cours sur la phénoménologie de l'Esprit de Hegel, Gallimard, p.124). Le programme d’ « anéantissement total » sera clairement exposé en 1933. En quoi consiste donc cette "science philosophique" que Heidegger nous propose dès son semestre de guerre de 1919? Elle consiste en "une immersion absolue dans la vie". Contrairement à  "la vision du monde" qui est "immobilisation», dit-il, "la philosophie en revanche ne parvient à  des progrès que par une immersion absolue dans la vie, puisque la phénoménologie n'est jamais achevée, elle est seulement provisoire, elle ne s'immerge jamais que dans le provisoire". Elle ne raconte pas d'histoires, elle est la science de la franchise absolue. [...] En elle ce ne sont pas des théories qui s'affrontent, mais d'authentiques et d'inauthentiques intuitions. Les intuitions authentiques ne peuvent être acquises que par une immersion franche et sans réserve dans l'authenticité de la vie en soi, et en fin de compte par l'authenticité de la vie personnelle elle-même et par elle seule". (Seuil, p. 273-274). Nous savons ce qu'a été le pangermanisme antisémite de Martin Heidegger révélé dès les lettres à  Elfride de 1916. Il fallait faire embrayer l'Idéal sur la pratique et pour cela il fallait inventer une courroie de transmission. Ce fut la création de "l'église invisible" qui d'avancée en avancée devint le Parti, puis la prise de pouvoir politique et pour finir la réalisation du bà»cher - programmé dès l'origine mais longtemps dissimulé par prudence, car il y allait de la mort du « libérateur » -, expression sans "retour" de la "négation de la négation" clairement affirmée dans Être et temps en 1927, la monstruosité de l’acte étant dissimulée dans l’euphémisme emprunté à  Hegel. Sans une saisie globale de "l'authenticité de la vie personnelle" de Heidegger il est donc impossible de comprendre le sens des premiers cours des années 1919-1920. Ils s'inscrivent dans la lignée des intentions qui suivent le "tremblement de terre" provoqué par le cercle de Stefan George dont Norbert von Hellingrath sera un élément déterminant. Dès 1916 dans le cadre de son "modernisme" au sens religieux du terme" Heidegger voulait "trancher". Il a tranché. En voulant arrêter le "déracinement de l'Occident" (1937) il a pratiqué le programme de l'Antichrist qu'il a longuement exposé dans son commentaire de la lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens en 1920. En d'autres termes il a préparé avec une "patience philosophique" et une "violence criminelle" inouà¯es l'Apocalypse de Saint Jean, façon Dionysos-Zarathoustra (cf."Qui est le Zarathoustra de Nietzsche?" et "Introduction à  la métaphysique"). Alors, ne vouloir voir dans "Zur Bestimmung der Philosophie" qu'une anticipation d'Être et temps, comme fait Camilleri c'est se payer la tête du lecteur et faire une insulte à  toutes les victimes directes et indirectes des génocides Juif et tzigane, et de la deuxième guerre mondiale en général: ce conflit qui fut la guerre sans concession et sans pitié du pseudo mystique Heidegger contre le "dieu chrétien". Heidegger, porteur d'une haine inextinguible, a dà» dire en mourant comme son prédécesseur l’empereur philosophe Julien, si l’on en croit la légende: "Tu as vaincu Galiléen". Mais il a dà» également grommeler dans son ressentiment en voyant qu’aucune de ses incitations à  la reprise n’était suivie d’effet :"Tu ne perds rien pour attendre. Avec ma Gesamtausgabe je prépare une revanche pour les siècles à  venir dont tu ne te remettras pas", sinon pourquoi aurait-il fait éditer sa Gesamtausgabe "de dernière main" en tant qu’ensemble de "chemins à  suivre" et non en tant qu’œuvre à  contempler dans un « boudoir ». A moins que le contraire ne se produise et que ce soit l'armée du Dionysos Heidegger, l'AntiChrist de Messkirch, qui succombe à  tout jamais sous l'effet de son fanatisme génocidaire, sous l'étendard de sa croix gammée, sans espoir de résurrection, entiché de son étoile à  huit branches, signe de l’« Astre d'or » (Zarathoustra), symbole chimérique de l'éternel retour du même dont il fut sa vie durant le « professeur » tyrannique, entêté et inconditionnel. Vers une définition de la philosophie a été écrit par Martin Heidegger qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Vers une définition de la philosophie a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 288 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Vers une définition de la philosophie que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.



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